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Article des ̩tudiants РControl alt-rigt

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La gauche les redoute. Fidèle à son appétence pour la liberté d’expression, elle s’efforce de les censurer. Mais les dictateurs de la bien-pensance peinent, tant le succès est phénoménal. Avec à son actif plus de trois milliards de vues et trois millions de plus chaque jour, Prager University, au travers de ses contenus pédagogiques sous format vidéo, s’est imposée comme l’un des acteurs centraux du combat culturel aux États-Unis et à l’étranger. Forte d’une audience majoritairement jeune, PragerU a changé l’opinion de 70% de ses spectateurs sur au moins un sujet. Enquête sur l’histoire de cette réussite.

 

La naissance de Prager University en 2009 réhabilite une question fondamentale : qu’est-ce qu’une université ? Le concept de cette université digitale, fondée par Dennis Prager, auteur de plusieurs bestsellers, légendaire chroniqueur radio des États-Unis, apporte des éléments de réponse.

Sa devise : ce que la gauche touche, elle le ruine. Au premier rang, l’éducation. Pour contrebalancer la prédominance idéologique de la gauche au sein du système universitaire, l’idée première visait à créer une université physique. Cependant, le projet exigeait un investissement trop coûteux, trop long. « Juste pour se lancer, il faut 250 millions de dollars. Il faut ensuite acheter une propriété, acquérir ou construire un bâtiment, créer une faculté… Se lancer et lever des fonds prend des années. Et pour quel résultat après dix ans? Un millier d’étudiants diplômés dans la première promotion ? » interroge Allen Estrin, co-fondateur de PragerU.

De là naîtra le concept à l’origine de leur succès colossal: la création d’une université en ligne conservatrice qui dispense des leçons sur les thématiques les plus importantes de notre époque, en cinq minutes.

Quand internet permet d’atteindre un bien plus large public, pourquoi ne pas plutôt créer une « université digitale »? Cette idée fleurit dans l’esprit de ses fondateurs quand ils observent le contenu pédagogique à sensibilité conservatrice sur la toile. Constat: « Un contenu lourd et décousu, délivré par des hommes âgés qui radotent devant leur tableau ». De là naîtra le concept à l’origine de leur succès colossal: la création d’une université en ligne conservatrice qui dispense des leçons sur les thématiques les plus importantes de notre époque, en cinq minutes.

Chaque sujet est expliqué par d’éminents experts dans leur domaine, qu’ils soient universitaires prestigieux de Harvard, anciens Premiers ministres ou même analystes politiques européens, comme Raheem Kassam – aussi membre du conseil scientifique de l’ISSEP, l’école fondée par Marion Maréchal. Leur premier slogan: « Donnez-nous cinq minutes et nous vous donnerons un semestre ». PragerU devient alors une organisation à but non lucratif, entièrement financée par des dons, dont 40% proviennent aujourd’hui des spectateurs eux-mêmes.

Progressivement, au grand dam de la gauche, les jeunes, notamment les adolescents, retrouvent de bon cœur les traditionnels repères dilués dans le magma du politiquement correct et se transforment en fers de lance du combat culturel au sein d’une coalition internationale étudiante baptisée PragerForce. Forte de plus de 10 000 étudiants répartis dans le monde, celle-ci milite sur les campus universitaires pour établir un contrepoids face à l’idéologie de gauche.

 

Les raisons du succès ?

Pourquoi un format vidéo de cinq minutes? « Trois minutes, c’est trop court pour développer. Sept minutes, c’est trop long. Cinq minutes est un bon entre-deux », explique Allen Estrin. Un rapide coup d’œil aux statistiques de YouTube permet de se rendre compte qu’il s’agit, en effet, d’une durée idéale pour ce type de contenu, après quoi l’audience chute. PragerU fera d’ailleurs de cette stratégie son nouveau slogan: « Courtes Vidéos. Grandes Idées ». M. Prager explique : « La plupart des gens n’accordent pas un degré d’attention élevé à ce genre de sujet ou n’ont tout simplement pas le temps. Je savais qu’il fallait communiquer des informations complexes de manière concise. Et c’est ce à quoi je me suis évertué toute ma vie ».

De nombreux thèmes sont abordés, de la politique à la philosophie en passant par la religion, l’histoire et les enseignements de vie, selon un principe d’analyse : l’intemporalité. Ce qui était vrai hier, sera vrai demain. Pourquoi le socialisme n’a-t-il jamais fonctionné ? L’islam est-il une religion de paix ? Certaines cultures sont-elles supérieures à d’autres ? Pourquoi l’occident est-il devenu la plus grande des civilisations ? Ce qui importe ici, ce sont les faits, les idées, les principes, le bon sens. Pas les partis ou la « sondocratie ».

Par ailleurs, il est possible de parfaire sa compréhension sur des thématiques définies avec d’autres contenus. Entre autres, des interviews réalisées par l’analyste politique, Candace Owens, présentée par le Huffington Post comme une « Marion Maréchal à l’américaine ».

Ces enseignements sont délivrés par une personnalité experte, clairement et simplement, dans un format écrit à l’avance, illustrés par des animations, un soin esthétique qui fait partie de la stratégie de PragerU. À chaque vidéo, l’université associe une documentation comportant suggestions de lectures, guide d’étude, fiches de notes, cas pratique et quiz en ligne pour évaluer ses connaissances. Par ailleurs, il est possible de parfaire sa compréhension sur des thématiques définies avec d’autres contenus. Entre autres, des interviews réalisées par l’analyste politique, Candace Owens, présentée par le Huffington Post comme une « Marion Maréchal à l’américaine ».

 

La rage médiatique face à la perte d’emprise idéologique

Sans surprise, les médias de gauche se lâchent: « Prager University n’est pas une vraie université, elle n’a pas de campus et elle endoctrine les jeunes », s’épanche le Los Angeles Times.

Curieusement, lorsque le système universitaire enseigne les concepts les plus à gauche comme la théorie du genre ou les thèses post-colonialistes, les médias n’évoquent pas un endoctrinement. D’ailleurs, comment fait-on pour endoctriner en cinq minutes? Du reste, l’endoctrinement sous-entend l’idée de captivité. Comme sur un campus universitaire où la censure frappe quiconque exprime une opinion à rebours du politiquement correct ?

« PragerU n’est pas une institution académique accréditée et ne délivre pas de diplômes ou de certificats. En revanche, il s’agit d’un lieu où vous êtes libres d’apprendre ». Chaque page du site internet précise cette information et Dennis Prager ne cesse de le rappeler. Pour autant, il demande :

« Nous n’enseignons pas en vue de former des ingénieurs ou des architectes. Si quelqu’un regarde nos vidéos, dont le contenu est dense malgré la brièveté, et lit la documentation associée, ma conviction est que cette personne en ressortira bien plus instruite qu’après avoir étudié dans n’importe quelle université des États-Unis ».
« Disposer d’un campus universitaire, délivrer des diplômes, être accrédité par un organisme, est-ce là la seule définition d’une université ? Si l’université est un lieu où l’on étudie, où l’on apprend, où l’on gagne en sagesse, pourquoi ne serions-nous pas une université ? » Dans un monde universitaire dominé par la gauche, PragerU remet en question l’idée de gaspiller des sommes d’argent exorbitantes et des années d’études passées à apprendre les caractéristiques de chacun des 58 genres ou l’histoire nationale sous un angle essentiellement post-colonialiste. Le fondateur conclut : « Nous n’enseignons pas en vue de former des ingénieurs ou des architectes. Si quelqu’un regarde nos vidéos, dont le contenu est dense malgré la brièveté, et lit la documentation associée, ma conviction est que cette personne en ressortira bien plus instruite qu’après avoir étudié dans n’importe quelle université des États-Unis ».

 

Etienne,
étudiant en Bac+4 à l’ISSEP
publié sur L’Incorrect

PragerU