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Voyage dans l'empire noir. Critique littéraire de Louise M, étudiante à l'ISSEP

Critique littéraire : Voyage dans l’empire noir

Critique littéraire : Voyage dans l’empire noir

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Sébastien Raizer Confession japonaise, Mercure de France, 14 février 2019, 300 pages, 20€

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Sébastien Raizer est un écrivain et traducteur français contemporain. Après avoir consacré son œuvre à la musique dans les années 90, il se tourne vers la traduction, et se fait connaître notamment par celle de la trilogie de Marcus Sakey, Les Brillants, dans la collection Série Noire. Depuis les années 2000, l’auteur rédige des romans. Un trait commun dans tout son parcours d’écrivain est son engouement pour l’ésotérisme, l’occulte et l’au-delà. Ce dernier ouvrage, Confession japonaise, reprend ses thèmes de prédilection mais dans un pays propice aux mythes, pays dans lequel il vit, le Japon.

L’histoire, dont le décor est planté dans un Japon contemporain qu’il connaît bien et marqué par le récent tremblement de terre de Kōbe en 1995, pourrait facilement être comparée aux épisodes terribles qu’a connus le Japon à la fin de la Seconde Guerre Mondiale : cette même angoisse dominante. Et cette angoisse amène à une échappatoire pour Tetsuo Fujiwara, le protagoniste, survivant de la catastrophe : le « monde invisible », un retour au monde mythologique traditionnel et religieux japonais, aussi fascinant et ensorcelant que cruel, à vous dévorer l’âme, comme le fait le personnage de Tsuchiya. Si Sébastien Raizer ne nous dévoile pas le côté fantastique et enchanteur du Japon, haut en couleur de Miyazaki, célèbre artiste contemporain, du moins, il en reprend, de façon plus crue – peut-être plus réaliste également ? – la partie ésotérique, horrifique et mystérieuse qui se révèle au « monde visible », comme l’appelle l’anti-héros de cette « confession japonaise ».

Quel sentiment éprouver à lire ce livre ? On ne sait. Cependant, l’auteur semble vouloir nous emmener – ou nous perdre ? – dans un tourbillon de sentiments… Finalement, ce sera peut-être l’empathie pour ce garçon qui primera, un protagoniste qui, pourtant ne veut pas être emmené dans des « illusions » de la vie, un protagoniste qui se considère comme décédé. Bercé entre sentiments et indifférence, entre vie et mort, entre réalité et monde surnaturel, entre Japon moderne et légendes et religions japonaises ?

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Louise, étudiante de l’ISSEP

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