La crise sanitaire actuelle, qui s’est imposée comme sujet presque unique de communication et de préoccupation, a montré cette aversion au risque qui a pénétré dans toutes nos pratiques.

L’action, qu’elle soit publique ou privée, est bridée en permanence, la règle précède toujours le mouvement et la défausse est protégée par toujours plus de textes administratifs et de réglementations.

La prudence à outrance contribue malheureusement à la perte d’initiative, au gel des positions et au déclin inéluctable !

« Oser : le progrès est à ce prix » écrivait Victor Hugo. Tout le monde ne peut pas oser mais il en faut des créateurs, des initiateurs, des essayeurs, des chefs d’entreprise… qui risquent en croyant à leurs projets quels qu’ils soient.

Il en faut pour avancer, construire, améliorer l’action publique, l’économie, le fonctionnement en général des organisations et, bien sûr, tout cela dans l’intérêt du plus grand nombre.

Danton disait, « il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et la France est sauvée ».

Notre pays souffre d’un manque d’audace, dû vraisemblablement au poids administratif et réglementaire qui s’est alourdi ces dernières années des pesanteurs et lenteurs de la Commission Européenne mais aussi par manque de culture générale et aussi scientifique.

C’est la raison pour laquelle, à l’ISSEP, nous insistons dans nos cursus de formation sur la découverte, la connaissance large, la recherche, la lecture, l’initiative individuelle avec les « Business cases » et l’esprit d’entreprise.

Et si l’on veut agir efficacement, il est souhaitable de beaucoup réfléchir à l’avance et ensuite agir vite, fortement, sans se laisser impressionner par les oppositions ou difficultés rencontrées inéluctablement sur le chemin de l’action.

Il faut toujours croire profondément à son action et s’être bien préparé avant de démarrer !

Nous avons risqué, en décidant de créer l’ISSEP il y a trois ans maintenant, mais nous étions déterminés avec un projet mûrement réfléchi, une petite équipe soudée et volontaire, une détermination sans failles.

Nous voilà aujourd’hui à préparer notre quatrième rentrée en septembre prochain. Cette réussite est due à nos étudiants, nos enseignants, nos soutiens, l’équipe opérationnelle (toujours la même depuis le début) autour de notre directrice générale Marion Maréchal mais aussi grâce à notre permanente recherche d’amélioration.

Nous n’avons pas peur de la concurrence ni de nous confronter aux structures éducatives ou aux organismes de formation les plus réputés.

A ce sujet, je suis heureux d’officialiser notre qualification toute récente, qualité QUALIOPI (certification officielle pour les prestataires concourant au développement des compétences (PAC)) et je remercie ici à nouveau toute l’équipe administrative qui s’est fortement impliquée dans le processus de réalisation.

Cette nouvelle certification qualité unique remplace les cinquante-trois certifications qui avaient cours précédemment dans notre pays. Elle fait suite à la nouvelle loi pour choisir son avenir professionnel qui permet d’avoir droit au « Compte Personnel de Formation (CPF) » et donc à des aides financières publiques.

Plus que jamais, il est indispensable pour nous de consolider nos acquis, de penser et de préparer le long terme, d’anticiper, d’être toujours aussi ambitieux mais pragmatique dans nos actions. D’être en permanence dans les « meilleurs » en améliorant nos programmes, en « challengeant » nos systèmes et en motivant nos équipes.

C’est la raison pour laquelle nous nous rassemblons, tous ensemble, pendant deux jours, fin juin, afin de mieux encore coordonner nos programmes et de passer un bon moment tous ensemble.